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06 Feb 2018

Pourquoi sensibiliser les enfants à la protection de la nature et des animaux?

La Nature est votre environnement

Les plantes, les forêts, les bois, les clairières, les océans, les mares, les rivières, les prés, les montagnes, les déserts, font partie des espaces naturels dans lesquels vivent tous les habitants de notre planète.

Ces habitants, mes amis, sont toutes les espèces vivantes de notre monde, végétaux, insectes et animaux, dont, vous, représentants de l’espèce humaine, faites partie. Et si, pour une raison ou une autre cet environnement est détruit ou pollué, ce sont des humains, des animaux ou des plantes qui meurent, et il en meurt, hélas, tous les jours à cause de la négligence des hommes.

C’est aussi le climat qui change et cela crée des terribles désastres partout dans le monde dont souffrent des populations entières.

Chaque espèce animale ou végétale qui disparait, c’est tout un équilibre qui disparait.

Exemple : si les abeilles disparaissaient, beaucoup de plantes ne pourraient plus se reproduire, les insectes eux-mêmes jouent un rôle très important dans nos sols, ils nettoient le sous-sol, débarrassent les petits détritus, aident à polliniser les plantes, etc. chaque insecte, chaque animal, chaque plante joue un rôle dans notre planète. C’est pour cela que chacun d’entre nous a le devoir de les respecter et de les protéger.

Et cela, mes amis est un travail de tous les jours, aussi bien lorsque vous arrachez une plante sans raison, lorsque vous tuez un animal, lorsque vous dégradez l’espace en jetant vos papiers, cigarettes, bouteilles, chewing-gums ou sacs en plastique par terre ou dans l’eau, vous dégradez votre « maison » : cette planète dans laquelle vous vivez. Pensez à votre propre maison est-ce que vous vivriez dans une poubelle ? non, surement pas. Alors ne faites pas de la Terre une poubelle.

Votre rôle, mes amis, sera d’être vigilants, protégez votre vie en protégeant votre planète, ne la laissez pas se détruire, ne laissez pas les autres la détruire.

Voilà pourquoi dans mes livres de la Fée des Ors, j’ai voulu que ce soient des animaux et même des plantes qui parlent de leur vie dans la nature et de leur rapport avec les hommes.

Ecoutez les ces petits animaux et peut-être que vous aurez envie de leur parler à votre tour.

Jean Bénassy

16 Jan 2018

Premier chapitre du premier tome des livres La Fée des Ors.

Bonjour mes petits amis

Auourd'hui, je vous raconte le premier chapitre du livre  " La Fée des Ors". Si vous êtes sages, et si cette histoire vous plait,   je vous raconterai le deuxième chapitre la semaine prochaine, et ainsi de suite jusqu'à la fin  mais pour cela vous devrez me le demander et m' écrire ce que vous en pensez

L'auteur

 

 

1/ Ponpon et l'Enchanteur

Habillé d'un long manteau qui lui descendait jusqu'aux pieds, le vénérable* vieillard déambulait dans la nature ; chacun de ses pas faisait bouger des centaines d'étoiles imprimées dans le bleu profond de cet étrange accoutrement* ; sa barbe blanche pendait, elle oscillait d'un côté à l'autre au rythme de sa démarche ; sa main droite tenait un long bâton noueux ; son regard intense, pour ceux qui auraient pu le saisir, dénotait une vivacité insoupçonnable pour quelqu'un de son âge ; mais, quel âge avait-il, en fait?

Le petit lapin blanc, qui l'observait, sans bouger une moustache, caché au pied de son grand chêne, persuadé que personne ne pouvait l'apercevoir, se posait aussi la question. Soudain, un éclair frappa les yeux inquiets du petit lapin, il tressaillit violemment quand le regard de l'homme se posa sur lui, incapable de détaler, bien que l'envie le démangeât ; il resta figé, terrorisé quand la main de l'enchanteur s'approcha de sa petite fourrure. Le contact de cette longue main fine lui fit coucher les oreilles et se tasser un peu plus sur le sol et,  quand la voix profonde du personnage s'adressa à lui, il crut qu'il vivait sa dernière heure.

― Eh bien, petit nigaud, tu pensais que je ne voyais pas hein. Je vois tout, tu sais, et puisque tu te le demandes, sache que je m'appelle Makalibus, je suis un magicien et j'ai deux cent cinquante ans.

― Tu ne me crois pas, hein. Et bien, Imagine-moi autrement, tiens, ouvre tes yeux  petite bestiole de rien du tout.

Sa main gauche, étonnamment rapide, fouilla dans une des profondes poches de son manteau, il en sortit une baguette, une drôle de petite baguette qui n'avait pas de couleur, elle n'était ni en bois, ni en métal, ni longue, ni courte, mais transparente comme le cristal et, quand il la bougeait un peu, une étrange lueur bleue émanait alors de l'objet.

Les yeux du petit lapin se dilataient déjà.

L'enchanteur la fit tourner dans l'air, le temps d'un pet de grenouille, en prononçant un curieux son ; le lapin n'avait jamais entendu pareil bruit, la terreur s'empara de lui et le fit trembler comme la feuille d'automne au souffle des premiers vents d'orage. Il ferma ses grands yeux quand une série d'étincelles sortit de l'étrange bâton ; il se rendit compte alors qu'il avait fait pipi dans sa fourrure.

Honteux de cette découverte, il les rouvrit, et là, son sang se glaça, car à la place du monsieur se trouvait un énorme renard ; son nez pointu, sa fourrure rouge, sa longue queue retournée,  la trépidation*  de ses membres qui faisait vibrer ses horribles moustaches ne présageaient rien de bon.

Ponpon, car c'était son nom, appela sa maman, mais aucun son ne pouvait plus sortir de sa petite gueule, il osa quand même lever les yeux sur le monstre, prêt à mourir, et tressauta quand il vit les yeux, des yeux rieurs, malicieux, dont l'éclat le transperçait de part en part : il reconnut le regard de Makalibus.

― Alors petit malin, caché comme tu l'étais au milieu de tes trois champignons, enfoui dans tes brins d'herbe, le busard*

qui plane au-dessus des bois ou le renard que je suis devenu n'auraient pas mis bien longtemps pour te trouver et te dévorer.

Ponpon n'en croyait pas ses oreilles, le renard parlait lapin couramment et ne le dévorait pas.

L'envie furieuse de partir à toute allure le tenaillait toujours, mais une force invisible le clouait au sol ; il aurait bien voulu parler, mais aucun son ne pouvait sortir de sa petite gueule, seul le tremblement de ses dents qui s'entrechoquaient faisait un petit cliquetis semblable à celui d'un grillon.

― N'aie pas peur ! lui dit Makalibus, tout le monde t'entend trembler, si j'étais un vrai renard, je serais déjà en train de te croquer rien que pour mon goûter, mais tu es là, en face de moi. Approche donc, c'est mon aspect qui te fait peur ?

Les pensées de Ponpon tournaient à toute vitesse dans sa tête.

― Il n'a pas lu les Fables de La Fontaine, celui-là ! se dit Ponpon, est-ce qu'il s'approcherait d’un tigre, lui ? J'ai peur moi, nom d'un p’tit lapin.

Aussitôt, l'enchanteur, entendant la pensée de Ponpon, reprit sa baguette magique et, dans un feu d'artifice d’étincelles, redevint le grand personnage avec son manteau.

 ― Approche-toi, maintenant. Comment t'appelles-tu ?

 Aucun son ne parvenait encore à sortir de sa petite gueule tremblotante, ses yeux regardaient Makalibus fixement, sa truffe et ses moustaches s'agitaient fébrilement.

― Voyons ! dit l'homme, tu t'appelles Ponpon, n'est-ce pas ?

― Comment, il sait mon nom, celui-là ?  se dit Ponpon dans sa petite tête de lapin blanc, alors que des rayons verts sortaient des yeux de Makalibus et entraient sans frapper dans ceux du lapin.

 ― Alors petit voyou, tu vas quand même finir par parler avant que je te transforme en ver de terre ? dit Makalibus avec un sourire rusé.

 À ces mots, car Ponpon ne savait pas s’il plaisantait ou s'il allait tout d'un coup être transformé en ver de terre poursuivi à coups de bec par une poule affamée, il s'arrêta de trembler et dit :

 ― Je m'appelle Ponpon, Ponpon la Riflette, c'est mon vrai nom et j'ai très peu-peur de vous (Ponpon bégayait toujours quand il avait peur), mais si vous me faites du mal, moi, je vous le dis, mes parents et mes frères et sœurs viendront vous mordre les pieds.

À ces mots, le grand homme éclata de rire.

― Monsieur Ponpon la Riflette, n'aie pas peur, je vois que tu es courageux, mais tes parents sont loin maintenant. Tu es certainement perdu, je vais te protéger car, petit et mignon comme tu es, j'ai bien l'impression que les méchantes créatures de la forêt se pourlèchent déjà les babines et bavent en pensant à te manger ce soir ou cette nuit, quand tu seras tout seul dans les bois.

― Alors je vais te proposer quelque chose que tu dois accepter. Je connais une très gentille dame qui habite un château après la forêt. Elle s'appelle Fée des Ors, elle aime beaucoup les animaux courageux comme toi et sera certainement très heureuse d'accueillir un lapereau de ton genre dans sa famille. Qu'en penses-tu ?

― D'abord, je n'suis pas un lapereau, ma maman m'a dit que je ressemblais à un vrai lapin, alors, et puis je n'ai pas envie d'aller dans un chapeau.

Makalibus riait de plus en plus, j’ai dit un château. Ponpon tu sais ce qu'est un château ?

― Ben, c'est un truc qu'on se met sur la tête, répondit le lapin.

― Mais non, répondit l'enchanteur entre deux hoquets. C’est une très grande maison avec des tours, des grands toits, plein de cheminées, des murs très épais et solides entourés de fosses remplies d'eau pour empêcher les méchantes bêtes de rentrer. Tu y serais bien protégé pour grandir et mon amie Fée des Ors ferait ton éducation.

― Mais moi, je ne veux pas y aller voir ta Fée des Zorts, j'veux retrouver ma famille, moi et j'irai tout seul, na !

― Très bien, mon petit, si c'est ton souhait, je vais te laisser ici et m'en aller, mais quand même, tu vas me faire le plaisir de te mettre ça autour de ton cou de lapin.

― Qu'est-ce que c'est, ce truc ? demanda Ponpon.

 Makalibus fit un geste ample et le « truc » vint se poser autour de la fourrure blanche de son cou.

 ― Cet objet est un « Makalipouêt ». Ce tout petit sifflet émet un son, quand tu souffles dedans, que seules mes oreilles peuvent entendre et, si tu es en danger et que tu veuilles m'appeler, souffle dedans, quelqu'un viendra t'aider.

Sur ces mots, ses mains firent un demi-cercle et il disparut dans un nuage bleu.

*Vénérable = Se dit de quelqu’un que l’on doit respecter

*Accoutrement = Habillement bizarre.

 *Trépidation = Tremblement.

Busard = Petit rapace de jour.

 

Tu as terminé la lecture de ce chapitre.

Te rappelles-tu la signification des mots :

 

 

Vénérable =

Accoutrement =

Trépidation =

Busard =

 

Si tu as un doute, rendez-vous au Lexique  page 191

 

17 Dec 2017

Comment sont nées les histoires de la Fée des Ors ?

Chers amis (es),

Je vous ai expliqué, la dernière fois, comment on écrit des livres pour enfants. Maintenant, comme vous êtes des petits curieux, je vais vous raconter comment sont nées les histoires de la Fée des Ors.

Il se trouve que la maman de ma plus jeune fille a la chance d’avoir des magnifiques et longs cheveux blonds. Et lorsque les rayons de soleil viennent les éclairer, on dirait qu’ils se transforment en or. De là m’est venue l’idée de créer une fée qui aurait des cheveux d’or, des yeux mordorés, une longue robe blanche et qui aurait les pouvoirs de tout transformer en or avec sa baguette magique. Ce qui lui vaudra quelques aventures étranges que vous pourrez suivre en lisant mes livres.

Plus tard je vous parlerai de tous ces petits et grands animaux qui ont la chance de partager la vie de cette gentille fée.

À très bientôt 

17 Dec 2017

Découvrez les amis de Ponpon le lapin...

Ah, vous êtes encore là !!!     Je le savais

Bon alors laissez-moi vous parler des ces petits êtres qui partagent la vie de la Fée des Ors.

Au fait, savez vous quel est son prénom ? Devinez !!!

Ah, vous ne savez pas ! eh bien elle s’appelle Aguenael, notre gentille Fée.

Les premiers animaux dont vous allez faire connaissance sont un petit lapin blanc qui s’appelle Ponpon la Riflette. Oui, c’est curieux comme nom mais c’est comme ça que je l’ai appelé.

Ce petit lapin, perdu dans l’immense Grande Forêt va faire connaissance avec plein de petits et grands animaux qu’il n’avait jamais rencontrés pendant son enfance avec ses parents.

Le premier est un bien curieux animal, c’est un grand lézard vert de la forêt, il s’appelle Zardo La Malice. C’est un chasseur, mais un peu, même trè,s menteur, ça, vous le découvrirez bientôt dans le tome I des aventures de Ponpon. Les deux autres qui viendront aider notre pauvre Ponpon, sont deux petites et adorables souris qui s’appellent Titi et Bradada. Titi est grise et Bradada toute blanche, et elle zozote, elles sont très amies. Il y en a tellement  d’autres que je ne peux pas toutes vous les présenter , mais je vous en parlerai bientôt je vous le promets. 

11 Dec 2017

Comment écrit-on un livre pour enfants?

Bonjour les amis (es)

Peut-être vous demandez-vous comment l’on écrit un livre pour les enfants ?

Eh bien, en fait, c’est très simple puisque notre personnalité vient en grande partie de notre enfance, il suffit d’aller puiser dans ses souvenirs et d’aller chercher ce qui nous faisait rêver et, peut-être aussi, ce qui nous fait toujours rêver, ce qui est mon cas, puisque je regarde encore, avec un immense plaisir, les dessins animés. Je m’extasie devant les personnages de ces histoires imaginées par les grands romanciers. C’est pourquoi pendant la jeunesse de mes enfants j’imaginais chaque soir une nouvelle histoire pour les intéresser et les amener progressivement à fermer les yeux. C’est ainsi qu’est née la Fée des Ors et tous les personnages que vous découvrirez tout au long de la lecture de mes livres.

À très bientôt 

 JB

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